1993 : CLAP DE FIN
Pari gagné pour l’ASADV et l’ASABTP, Ampus retrouve le label championnat de France 2e division deux ans après sa renaissance. L’épreuve clôture la saison les 9 et 10 octobre.
Tous les ténors du championnat sont là : Gérard Petit (TOJ Somfy) déjà assuré du titre 1993, Nany Nerguti (Martini MK62 Yacco), Bernard Degout (TOJ SC206), Patrick Gasquet (Dallara DG 290), Zanon Nerguti (Osella) et Alain Ruggieri (Martini MK31).
Une fois encore la pluie est au rendez-vous le samedi. Dans ces conditions difficiles les barquettes de Degout (1’50’’121) et de Petit (1’52’’965) dominent les essais. C’est alors que Nany Nerguti s’élance au volant de sa nouvelle voiture et réalise sur son unique montée le temps canon de 1’45’’90, laissant loin, très loin la concurrence.
Le dimanche pour la course, la pluie rend la route humide et froide. L’adhérence précaire est la cause de la violente sortie de route de la Martini MK58 de Jo La Spisa, sitôt la ligne d’arrivée franchie. Comme aux essais, Nany Nerguti domine ses adversaires en 1’57’’462 et inscrit enfin son nom au palmarès de l’épreuve. Degout et Petit complètent dans cet ordre le podium. Les temps réalisés, souvent sous un déluge d’eau, n’ont pas grande signification.
1e Nany NERGUTI MARTINI MK62 1’57’’462
2e Bernard DEGOUT TOJ SC206 2’00’’543
3e Gérard PETIT TOJ Somfy 2’02’’086
4e Zanon NERGUTI OSELLA 2’05’’910
5 Henri VUILLERMOZ MERLIN PROTO 2’07’’468
Photo D. Pellegrin (Nice-matin) – Nany Nerguti (Martini MK62)
Groupe N : Eric PERNOT FORD ESCORT COSWORTH 2’09’’137
Groupe A : Dominik GILLET FORD ESCORT COSWORTH 2’13’’458
Groupe C3 : Bernard DEGOUT TOJ SC206 2’00’’543
Groupe E : Nany NERGUTI MARTINI MK62 1’57’’462
Photo autonewsinfo – Nany Nerguti
Succès sportif pour cette 24e édition. Malheureusement le bilan financier est tout autre. Les mauvaises conditions atmosphériques ou le désintérêt du public ont coûté près de 250 000 F (environ 40 000 €) en deux ans aux organisateurs, qui prennent la décision pour la seconde fois, de ne pas reconduire la course de côte.
Cette fois, Ampus c’est bel et bien fini !
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