Qu’est-ce qu’un racer 500 ? Une merveilleuse petite machine de course qui pèse au minimum 200 Kg et dont le moteur doit répondre à 2 conditions : ne pas être munis de compresseur et ne pas dépasser 500 cm3 de cylindrée. Lancé par quelques fanatiques anglais au cours des années 1946/1947, le racer 500 a l’avantage d’être moins onéreux que les voitures de course de cylindrée supérieure. Animé par un moteur de moto transformé et allégé, tournant à 8000 tours/mn après modification des soupapes et des pièces en mouvement, les racers peuvent atteindre la vitesse de 180 Km/h. Devant le succès de la formule, la Fédération Internationale Automobile crée en 1950 une classification spéciale pour les racers 500 : la Formule 3.
Les constructeurs :
On distingue deux catégories de constructeurs : les marques commercialisant leurs productions (Cooper, Kieft en Angleterre ou DB en France) et les artisans, généralement des garagistes passionnés qui « bricolent » leurs engins à l’unité. C’est le cas notamment de Henri Julien, le futur père des AGS.
Henri Julien dans son ouvrage « La Bible du Racers 500 » a dénombré pas moins de 471 constructeurs différents de par le monde. L’Angleterre et la France se taillant la part du lion avec respectivement 184 et 73 constructeurs. L’Union soviétique (5), la Nouvelle Zélande (11), l’Afrique du Sud (7), le Canada (2), figurent parmi les 23 pays producteurs de racers.
Entre 1949 et 1959, Cooper a construit et commercialisé 360 racers 500, devant la marque Effyh (60). Le constructeur français DB n’arrivant qu’en 6e position avec 15 productions.
Les motorisations les plus utilisés ont été les JAP – Norton – Triumph pour les anglais ; les Renault, Simca et Panhard pour les français. Au total, 61 marques de moteurs de 14 nationalités différentes ont équipé ces petits bolides.
Parmi les 1220 pilotes de racers 500 répertoriés, figurent notamment : Stirling Moss, Les Leston, Stuart Lewis-Evans, Ivor Bueb, Peter Collins, Raymond Sommer, Harry Schell, Graham Hill, Bernie Ecclestone et Ken Tyrrell.